Les affamés sans famine
ont au festin le bonheur aux canines
il n’y a pas d’édenté
sinon les pentes élimées
des pyramides sédentaires
qu’il nous faut retourner pour former
les entonnoirs de notre ivresse
tournent les étourneaux dans le périscope
à sprinter dans les rues on joue le marathon
on a tant perdu que l’on peut perdre encore
le peuple de la place
tam-tam dans ses pires
les alcools de la fin de l’empire
s’épaulent les paupières
jours de jeune pour jeunesse de nuit
ça suffit.