Chantal

« je suis le bourgeon
l’insecte de la mue
du bourg et du forgeron
je vais à moitié nue »

S’il s’agissait d’autres choses. Autre chose que sculpter.
Autre que l’artisan, l’ouvrier. Ou même l’artiste.
S’il s’agissait d’une trace, d’un sentier. S’il s’agissait d’un paysage, d’une manière de peindre la chronologie, d’un instinct. S’il s’agissait d’accoucher accroupie. S’il s’agissait de serrer un tronc, d’enfoncer ses mains dans l’écorce, de faire rides de ces arides, s’il s’agissait de cela. Alors, peut-être, qu’un peu, elle serait là. Sans raison. De toutes les saisons. Aux folies douces. Entre jachères et prairies, dans cette drôle de vie.


Celle, où il faut dire.
Celle, où il faut.
Et, si, elle a trop à dire.
Et, si, ce trop fait qu’elle fait.
Alors. Quoi.
Dire.
S’il s’agissait.

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