à la mémoire des caravanes

L’insomnie est un pays de voyageurs. On y a la mémoire des caravanes. Tout y est histoire de plumes, jusqu’aux chutes que notre relève révèle.
Les yeux grands ouverts, je mouche le nez d’un gamin qui n’est pas le mien. Même quand c’est pas la famille, c’est la famille. Il faudra savoir s’en souvenir.

 

Les caravanes ne brûlent plus

… et les caravanes ne brûlent plus
on traine nos histoires
à la criée des miroirs
les derrières ont pris le pouvoir

les ricochets permanents
au mur des salles d’eau sentiment
paquebot léchouillé comme je me trouve laid
à finir par ressembler à ces porcs
triste à en crever

ne me mords pas le jour
je me drape d’ennui
une lune avertit en vaut bien peu
pas sur qu’elle soit encore là ce soir

si je me travestis

freaks brothers

est-ce que la basse laisse là-bas l’encore de nos rancoeurs
aux coeurs à corps
à la rigueur on reste petit mais pas si petit que ça
prêts à s’étirer
le bât ne blessera que les ânes

free party

est-ce qu’une partie perdue d’avance mérite d’être jouée

info line

hotline

je voudrais parler à dieu
lui dire nos adieux
qu’à la buvette des buvards
les batraciens
croissent
crois crois
si tu ne crois pas en toi crois en moi puisque moi je crois en toi

et si je me travestis…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.