oups, j’avais oublié de la publier ici.
vivre
Glisser entre le miroir et la jetée
danser avec une ombre déportée ou pas
voler mille chapelles échapper à l’appel
vivre au-dessus de ton jardin
à l’ordinaire des jardiniers
se souvenir rappeler aux seins de glace
enfants nous avons été des fruits de l’été
avant l’addition des soustractions
à vivre au-dessus de ton jardin
à l’ordinaire des costumiers
on a vu sur des places de village
à l’ombre des comités
des clochers recouvrer la poésie
on a vu sur des places de village
à l’encombre des sommités
des voisins vigilants
derrière les volets de leurs envols avortés
à vivre au-dessus de ton jardin
à l’insu des petits destins
à l’issue des petits larcins
à l’issue de ce refrain
c’est pas de la haine qui coule dans nos veines
c’est pas de l’amour non plus
c’est du sang d’homme
c’est pas que ça me freine si je doute dans les plaines
c’est pas glamour m’en fous c’est du vent donne
c’est pas la peine comme ça que tu le prennes
c’est pour toujours pour tout
alors si je pardonne
pas besoin de ça pour vivre au-dessus de ton jardin.